Plus que jamais cette année nous avons de quoi souligner le 8 mars, et tout d’abord un petit rappel sur le 8 mars.
Non ce n’est pas la journée de la femme (c’est bien trop réducteur) et non on n’offre pas des fleurs (ce n’est pas une fête ou une 2e St-Valentin) ! Alors c’est quoi ? Et bien c’est une journée de lutte pour l’égalité des droits. Cela remonte à la fin du XIXe siècle où les ouvrières luttaient pour le droit de vote, de meilleures conditions de travail et l’égalité entre les hommes et les femmes. Oui, le 8 mars c’est la journée internationale des droits des femmes, ou journée internationale des femmes, mais de grâce oubliez cette journée de la femme ! C’est une journée pour dénoncer l’inégalité qui persiste entre les hommes et les femmes, encore en 2015.
Dépassé le 8 mars en 2015 au Québec ?
Hélas non ! La politique d’austérité du gouvernement libéral de monsieur Couillard touche majoritairement les femmes (coupure à l’aide sociale, coupure dans l’éducation, abolition des CRÉ et autres structures régionales où de nombreuses femmes travaillaient) et les organismes qui font la promotion de l’égalité (aux oubliettes Chapeau les filles, un programme qui a pour but d’intéresser les jeunes femmes aux sciences, à la formation professionnelle et technique ainsi qu’aux métiers non traditionnels), coupure de 50% du budget du Conseil du statut de la femme et fermeture des bureaux régionaux.
Et que dire des propos sexistes du ministre Poëti et du commentaire qu’en a fait le premier ministre Couillard ? Et bien oui des propos que l’on croirait sortis des livres d’histoire d’un autre siècle….irrespectueux et décourageant !
Alors oui, aujourd’hui comme hier, nous devons poursuivre la lutte pour l’égalité. Cette année le 8 mars est l’occasion de lancer la Marche Mondiale des Femmes, initiée par Françoise David (la marche du pain et des roses en 1995). Une lutte inclusive où les hommes sont les bienvenus, car une société plus équitable envers les femmes est une société plus juste pour tous.
Comme tu as raison,Marie-Laure, nous devons poursuivre la Marche vers l’égalité; si nous avons réussi individuellement à se faire respecter, il reste du chemin à parcourir socialement…
Mimi
Merci beaucoup Mimi pour ton commentaire, tu as tellement raison