23 novembre, nous entrons tranquillement dans la période des fêtes de fin d’année. C’est bientôt la période de l’avent qui commence. Avent, du latin adventus signifie venue, la naissance du Christ. Mais mon propos n’est pas religieux, d’ailleurs il existait déjà des célébrations païennes en novembre bien avant l’arrivée du christianisme. Loin de moi l’idée de départager ceux qui aiment de ceux qui n’apprécient pas. Personnellement, j’aime le temps des fêtes ! Moment privilégié de l’année où se mêlent nostalgie et espoir.
Souvenirs lointains d’une petite fille qui attendait avec existation l’arrivée du Père-Noël. C’est pourtant bien la Mère-Noël qui préparait tout ! C’était d’abord la liste de cadeaux désirés, la fameuse liste de Noël, à donner à maman, qui elle s’occuperait de l’envoyer au Père-Noël. On visitait les rayons de jouets des grands magasins, on regardait les vitrines décorées des marchands. La liste se préparait en découpant les images des objets tant désirés, dans les catalogues de vente à distance (bien, bien avant l’achat sur le net !). Et puis la gourmande que je suis n’oublie que c’était une période de réjouissance gastronomique ! Toutes sortes de mets arrivaient sur la table, des plats spéficiques à cette période de l’année (foie gras, saumon fumé, huitres, pâté maison, fruits à la pate d’amande, truffes au chocolat, biscuits alsaciens, buche aux marrons, et autres mets fins).
Surconsommation, gaspillage ? Non ! Magie du temps des fêtes ! On ne mangeait pas de tout toute l’année, on n’avait pas des cadeaux à longueur d’année, alors Noël c’était la magie une fois par an ! Et puis, il y avait cette notion de partage. Nous avions le privilège d’être à l’aise financièrement, ce qui n’était pas le cas des mes parents lorsqu’ils étaient jeunes. Alors l’accent était mis sur la valeur des choses. Ainsi, tout en faisant notre liste de Noël, il nous fallait trier tous nos jeux et jouets. Ceux que nous ne voulions plus étaient nettoyés, reconditionnés, si nécessaire, et donner à des organismes charitatifs pour les enfants moins chanceux que nous. On donnait pas juste ce que l’on aimait plus, on donnait ce qui n’était pas utilisé. Donner pour recevoir !
Petite famille de cinq (mes parents et trois enfants), Noël n’était pas le temps de grands rassemblements. Ce n’était pas tricoté serré chez nous, ni d’un bord, ni de l’autre ! C’est sans doute pour cela que nous avions à notre table, une mamie d’adoption, Marcelle. Seule, sans famille, elle partageait avec nous ces moments de magie !
Je vous laisse car mes déco de Noël m’appellent et on se retrouve pour la fameuse liste des cadeaux !