Samedi dernier, Louise (une volontaire également à REVS+) nous (Mathilde stagiaire à REVS+ et moi) avait invité pour un souper de filles. Mais mis à part le plaisir de partager ensemble un bon repas, le fun était aussi d’aller faire les courses et de préparer le repas ensemble. Pour cela rien de mieux que d’être accompagnées par des gens du pays : Pascal, notre chauffeur préféré et Sara comme cuisinière.
Nous voulions manger du poulet grillé. Premier achat donc le poulet. Après un peu de route, nous voici devant un poulailler où il nous faut choisir notre poulet vivant ! En moins de 20 minutes le poulet est choisi, tué, plumé, vidé et coupé ! Juste le temps de dire ouf, y a pas plus frais ! Tellement rapide que le cœur bat encore sur le comptoir alors que le poulet est déjà tout découpé !
Deuxième achat, un petit poêle, typique d’ici, pour faire griller notre poulet au charbon de bois. Nous arrivons donc dans une place où des hommes travaillent le métal. Il y a là toutes sortes de poêles, du plus petit pour le thé au plus grand pour préparer les repas. Certains sont même multi énergies et peuvent fonctionner au charbon ou au bois ! Bon, faut absolument que j’envoie une photo de ça à mon amoureux, je veux le même à la maison !
Qu’est que c’est facile de faire le marché avec Sara ! Elle connaît très bien la qualité des produits et négocie les prix très serrés. Elle travaille à son compte et cuisine principalement pour des étrangers vivant ici à Bobo. Elle est donc très habituée à négocier, d’ailleurs les marchands la connaissent très bien également et savent que c’est elle qui a le dernier mot !
Nous voici donc avec tous nos ingrédients. Nous aurons en entrée une belle salade verte avec tomates, oignons, concombre et avocat. Ensuite poulet grillé avec haricots verts et frites maison. Comme dessert du melon jaune (un produit de blanc, comme dit Sara, car assez cher vue sa taille. Il coûte plus cher que la pastèque et est bien plus petit). Le tout arrosé d’un bon vin rouge, Bordeaux 2005. Petite précision sur le prix des aliments importés de France, ils sont bien moins chers qu’au Canada. Même si cela reste hors de prix pour les Burkinabés.
Le poulet a mariné deux heures au frigo dans une sauce composée de lime, de moutarde de Dijon et d’épices. Il a cuit en à peine une demie heure, dans une grille, déposée sur le fameux poêle.
Délicieux, nous nous sommes régalées ! Merci Louise pour l’invitation, Mathilde pour la belle compagnie, Sara pour le merveilleux repas et Pascal pour les déplacements !